Salariés sous vidéo-surveillance… comment exploiter les images
Pour être exploitables, les images prises dans des lieux non public doivent répondre à certains critères déclaratifs.
1. vous devez établir une déclaration auprès de la CNIL (déclaration normale, sauf si vous disposez d’un correspondant informatique et libertés)
2. les IRP doivent être informées et consultées
3. les salariés doivent être informés (contrat de travail note de service… art L 1222-4 du code du travail) de l’existence du dispositif, des destinataires des images, ainsi que des modalités concrètes d’exercice de leur droit d’accès aux enregistrements visuels les concernant…
4. un panneau doit être apposé et préciser clairement que les lieux sont sous vidéo surveillance et préciser comment le droit d’accès aux enregistrements peut être exercé, ainsi que le nom du responsable.
5. la conservation des images ne doit pas excéder 1 mois.
Si les caméras filment des lieux ouverts au public (espaces d’entrée et de sortie du public, zones marchandes, comptoirs, caisses), le dispositif doit être autorisé par le préfet du département (le préfet de police à Paris). Les instances représentatives du personnel doivent être informées et consultées avant toute décision d’installer des caméras sur un lieu de travail.
Si ces formalités n’ont pas été respectées, vous ne pourrez opposer les images aux salariés pour les sanctionner ou les licencier.
Nathalie Leroy nle@25ruegounod.fr