LA CONSOMMATION D’ALCOOL AU TRAVAIL
Le 10 décembre 2012
Il ne fait aucun doute qu’alcool et travail sont peu compatibles, ne serait-ce que sur le plan de la sécurité des uns et des autres, et ce en dehors de toute considération d’efficacité du salarié que l’employeur semble a priori en droit d’exiger .
Certes, dans un esprit de convivialité, les salariés peuvent parfois être amenés à consommer de l’alcool sur le lieu de travail. On peut notamment penser au pot organisé pour un départ à la retraite ou encore au repas de Noël de l’entreprise.
Si cela ne présente pas de difficulté en principe, cela en devient une lorsque la consommation excède les limites du raisonnable. Le salarié peut en effet avoir trop bu au cours de telles manifestations, qu’elles soient justifiées ou non. Dès qu’il boit plus de deux bières de 25 cl à 5° par exemple, c’est trop, il peut dépasser le taux légal de 0,5 grammes par litre de sang.
Sans parler d’alcoolisme, l’alcool peut donc poser problème de manière ponctuelle. Face à ce constat, et dans un souci de prévention,
Comment l’employeur peut-il légalement agir en vue de limiter les accidents ayant pour origine cette consommation d’alcool ?